pour une climatisation réversible
Climatisation : quels risques pour l'environnement ?
Si la climatisation de maison permet un confort indéniable aux occupants d'un logement et de ses différentes pièces, en le refroidissant l'été et en le réchauffant l'hiver, il est également prouvé aujourd'hui, notamment par l'ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), que certains équipements peuvent se montrer coupables de pollution.
Trois grandes pollutions liées aux climatiseurs
Au premier rang des nuisances, l'utilisation à l'excès des climatiseurs, surtout dans les zones fortement urbanisées. Plus il fait chaud dehors et plus les particuliers utilisent la climatisation. Problème : plus l'air chaud est évacué vers l'extérieur, plus la température du dehors augmente. C'est un cercle vicieux difficile à enrayer et coupable de contribuer au réchauffement climatique.
Autre point délicat du climatiseur, et dommage collatéral lié aux fortes chaleurs : plus l’utilisation de l'appareil est importante et plus l'électricité consommée augmente.
Enfin, dernier point majeur : les émissions de gaz à effet de serre provoqués par les fuites de fluide frigorigène présents dans un climatiseur sont très néfastes pour notre atmosphère. Si ces fluides destinés au fonctionnement des appareils et à la réversibilité du processus (froid en été, chauffage en hiver) ne sont pas censés connaître de fuites, en réalité, ces déperditions sont avérées, notamment par le biais de l’obsolescence des appareils ou par les dégradations.
Nos conseils : une utilisation maîtrisée de votre appareil, la gestion de la température de votre logement en acceptant de réduire de 1 ou 2 degrés, un entretien régulier comprenant le remplacement des pièces défectueuses vous permettront à la fois de réduire le phénomène de pollution et de réaliser des économies d énergie.
Quels sont les nouveaux gaz présents dans les clim ?
Initialement composés de chlorofluorocarbones, les fluides frigorigènes des machines sont désormais fabriqués à base hydrofluorocarbures (HFC). Moins dangereux pour l'atmosphère, toutefois toujours considérés comme perturbant pour le climat.
Le fluide R410 A a par exemple été proposé au début des années 2000 parce qu'il réduisait l'impact sur la couche d'ozone. Mais il est cependant toujours très dangereux pour le réchauffement climatique, avec un indice de 2088 donné par les spécialistes (2088 fois plus néfaste que le Co2 !). Il va être également interdit et remplacé par le R32 qui équipe déjà certaines machines. Ces fluides constitués à base d'hydrofluorooléfine (HFO) nécessitent moins de quantité pour le fonctionnement des machines, sont jusqu’à 10 % plus performants et connaissent un impact quasi nul sur la couche d'ozone.
Mais ce fluide R32 devra lui aussi être remplacé dans les années futures pour vraiment répondre aux exigences environnementales.
Une taxe sur les climatiseurs en 2021
Votée à la fin de l'année 2018, une loi va instaurer une taxe dès le 1er janvier 2021, cette mesure s'appliquera à tous les matériels HFC dans le cas d'une installation d'un produit neuf, non recyclé ou régénéré.
Cette taxe sera de 15 euros en 2021, 18 euros en 2022 et ainsi de suite pour atteindre 30 euros en 2025.
Comment climatiser de manière écologique ?
Outre le moyen mécanique qui consiste à bien fermer ses volets la journée en plein été pour réduire la chaleur de l'intérieur, il existe plusieurs moyens pour climatiser de manière écologique et de réaliser dans le même temps des économies d'énergie.
Citons :
- La bioclimatisation
- La climatisation solaire
- L'isolation et l'inertie thermique
Les artisans que vous choisirez pour l'installation d'un système de clim doivent être en mesure de vous donner des conseils avisés sur les différentes formes de climatisation et la teneur en pollutions des divers appareillages.
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